Pour chaque besoin spécifique en production :           il existe une solution robotique ! 

Perte de précision du geste en conditions difficiles, manipulation de produits fragiles, pénibilité du travail, troubles musculosquelettiques, risques d’accidents, … voilà quelques-unes des problématiques, les plus courantes, qui affectent les opérateurs sur les lignes de production. Pour la BU Automation de Bouygues Energies & Services rien n’est impossible, la quasi-totalité des difficultés rencontrées sur une ligne de production en usine ne sont pas insurmontables. 

« Nous sommes une entreprise de services. Ce dernier mot prend tout son sens quand nous concevons et mettons en œuvre une ligne de production robotisée sur-mesure et qui sort donc des schémas classiques “sur étagère”. Nous sommes ainsi souvent identifiés comme un intégrateur de solution sur-mesure. » Nicolas Mauduit – Responsable Développement Commercial de notre filiale SMI et basé à Bordeaux.

Rien de plus fragile que le verre ! Il est possible de limiter la casse, et la pénibilité des tâches liée à la manipulation des flacons avec une solution robotisée :
« Sur une ligne de production, faire-faire à un robot, les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée jusqu’ici opérées manuellement : rien de plus facile ! » s’amuse Nicolas Mauduit. « Le robot va prendre les produits et les placer un à un dans un carton, selon un schéma de remplissage que nous aurons programmé.  Les deux bénéfices majeurs que nous avons apportés à cette solution sont : la précision de la pince et la possibilité qu’un opérateur s’approche de la machine sans que celle-ci ne s’arrête ». Effectivement, programmer les mouvements d’un bras articulé sous de multiples axes est devenu chose courante. Mais, il est plus complexe de savoir apprendre au robot à saisir dans sa pince des pièces fragiles comme des produits de valeur et de les manipuler avec délicatesse, comme savent le faire des opérateurs expérimentés. « Là où nous avons apporté un vrai plus à notre client, c’est en installant en parallèle deux lignes de conditionnement où l’opérateur peut désormais passer de l’une à l’autre, pour préparer ou vérifier le travail, sans qu’il risque d’être touché ou blessé par un mouvement intempestif du robot. » explique Nicolas Mauduit. Le secret ? « C’est comprendre le métier de nos clients. Comprendre surtout ce qui fait la qualité des gestes des opérateurs pour s’en approcher au mieux, et programmer un robot auquel nous apprenons à faire bien et souvent mieux, il n’y a rien de plus satisfaisant. Ecoute et sens pratique sont au cœur de la relation avec nos clients » conclut Nicolas Mauduit. 

« Un robot ne saura jamais faire cela ! » Détrompez-vous, la réalisation de tâche complexe et très technique peut être confiée à des robots ! 

« Nous parlons des robots mais il faut prendre en compte tous les moyens autour pour assister ceux-ci. Ces derniers vont permettre de mesurer que la tâche est réalisée correctement. » explique Quentin Cavrois, Responsable des Opérations au sein de notre filiale à Nantes, SEA Productique. En clair : « Un robot n’est pas tout seul pour faciliter ou remplacer une tâche manuelle. » résume-t-il. Une fois que nous savons cela, nous ne pouvons qu’être impressionnés par la vitesse, la précision ou la technicité dont peuvent faire preuve les robots. 
Nous avons dans le secteur pharmaceutique un exemple de tâche délicate à réaliser que le robot vient considérablement simplifier : la fonction d’encaissage de poches de sérums. Sur l’aspect technique, elle ne représente pas de difficulté ou de qualification particulière. La donne est totalement différente si l’on veut une cadence très importante. Et c’est majoritairement ce que les entreprises souhaitent dans leur démarche de productivité. Comme dans ce projet pour lequel travaille actuellement SEA Productique : « L’installation va permettre de mettre en carton 14 000 poches par heure, sur deux lignes de production. Le client ne saurait jamais faire cela sans robotisation sauf s’il multiplie les opérateurs en masse. » estime Quentin Cavrois. Mais, ce genre de tâche répétitive, à un rythme soutenu, nécessite des turn-over importants dans les équipes et implique des troubles musculo-squelettiques. Ce n’est idéal ni pour les opérateurs, ni pour l’entreprise. La solution robotique est donc la meilleure. De plus, la traçabilité est essentielle dans le milieu pharmaceutique. Dans notre exemple, il faut savoir que chaque poche doit être contrôlée pour s’assurer que le bon format aille dans le carton adéquat. À la cadence voulue, cette tâche ne peut être réalisée par des opérateurs. Quentin Cavrois ajoute : « C’est pour cela que le robot va être associé à un moyen visuel automatique (une caméra) qui assurera cette opération avant l’encaissement. L’avantage de la robotisation et de l’automatisation est là : tenir une très forte cadence tout en garantissant le contrôle qualité ».
Dans l’industrie automobile, il y a aussi de quoi démontrer la capacité des robots à réaliser des tâches complexes. Illustration avec ce contrat réalisé par SEA Productique pour un constructeur de voiture. Il s’agissait d’assembler des porte-balais d’essuie-glaces. Quentin Cavrois précise : « Vous voyez ce qu’il faut faire pour changer un essuie-glace. D’abord il faut le déclipser, l’enlever du bras métallique et mettre le nouveau. Un geste pas toujours évident et rapide. Jusqu’ici notre client livrait le porte-balai directement sur le bras métallique et l’assemblage se faisait manuellement. Grâce à des robots, nous l’avons automatisé ». Le gain de temps est donc considérable et le procédé amène aussi plus de fiabilité. « La mécanisation de ce geste permet de mieux contrôler la fixation du porte-balai avec des tests d’arrachement. Nous avons une valeur numérique qui garantit que tout est correct alors qu’avant cela se faisait au jugé de l’opérateur. » ajoute Quentin Cavrois. 

Convaincu ? Dans le domaine robotique rien n’est impossible !

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