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Egalité des chances : la Fondation Francis Bouygues, moteur de l’ascenseur social
A l’occasion de la journée de l’égalité des chances, gros plan sur la Fondation Francis Bouygues. Chaque année, la Fondation attribue à des bacheliers méritants des bourses d’excellence d’études supérieures. Depuis 18 ans, plus de 1 000 étudiants ont bénéficié de cet ascenseur social. Non seulement ces jeunes sont aidés financièrement mais ils sont aussi soutenus humainement, grâce à des parrains et marraines du groupe Bouygues, très engagés. Rencontre avec deux d’entre eux, collaborateurs de Bouygues Energies & Services France : Christophe Mayen, directeur du pôle mobilité et Anne-Laure Misslin, responsable développement RH.
Comment avez-vous décidé de vous engager dans cette Fondation ?
Christophe : Une DRH avec laquelle j’avais travaillé m’a sollicité pour devenir le parrain d’une jeune fille qui habitait près de chez moi, à Avignon. J’avais très envie d’aider, d’être utile, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre. Cette proposition est donc venue répondre à une envie que je portais déjà en moi. Les valeurs de méritocratie que la Fondation véhicule me sont chères. Le but n’est pas que les filleul(es) soient embauché(e)s chez Bouygues à l’issue de leur parcours. C’est un soutien totalement désintéressé et c’est d’autant plus fort en termes d’engagement personnel.
Anne-Laure : J’ai toujours aimé le tutorat des jeunes, que j’avais exercé pendant de nombreuses années sur Paris. J’ai rejoint la Fondation en tant que marraine cette année, car cela me manquait. D’autant que travaillant dans les RH, cela me semblait plus que naturel. Les jeunes ont beaucoup à nous apprendre ! J’ai donc eu envie de participer à cette belle aventure humaine.
Parlez-nous de vos filleules
Christophe : J’ai deux filleules. L’une, Siam, qui termine son parcours et travaille désormais en tant que journaliste chez RMC, et l’autre, Kaïna-Lou, qui démarre des études en langues étrangères.
Siam est issue d’un milieu très modeste et a eu un parcours familial difficile. Elle a failli arrêter ses études après un problème personnel. Comme elle était passionnée de radio, je l’ai encouragée dans cette voie. Elle a ainsi pu passer les concours des écoles de journalisme, puis a été admise en master à Sciences Po Paris. Elle a même terminé major de sa promo dans certaines matières ! Elle vit aujourd’hui à Paris. Elle est désormais sortie du parcours de la Fondation, mais nous sommes restés en contact car nous avons noué une vraie relation de confiance.
Quant à Kaïna-Lou, c’est la fille de mon ancienne femme de ménage. Sa maman m’a demandé de la recevoir pour l’aider dans son orientation après le bac. C’est moi qui lui ai parlé de la Fondation et l’ai aidée à constituer son dossier. Les conditions d’excellence scolaire et de faibles revenus étaient réunies pour que son dossier soit accepté et je suis désormais son parrain !
Anne-Laure : Depuis la rentrée, nous nous sommes vues deux fois avec ma filleule Amira, originaire de Toulon. Elle a eu l’occasion de découvrir la fondation grâce à la CPE de son lycée. Elle vient d’intégrer la prépa Mathématiques Physique Sciences de l’Ingénieur du lycée du Parc à Lyon et souhaite devenir ingénieur, mais n’a pas encore d’idée plus précise. C’est une jeune fille atypique, passionnée par les langues : au-delà de l’anglais, de l’espagnol et du chinois qu’elle a appris à l’école, elle apprend en autodidacte l’arabe et le japonais. Elle est également passionnée de scrabble qu’elle a découvert grâce à son petit frère de 7 ans. Elle a d’ailleurs eu l’occasion de participer au championnat du monde de scrabble cette année en Belgique ! Amira est vraiment agréable. Elle fait preuve d’une grande maturité et d’un réel sérieux. Elle est naturellement affable et libre dans les échanges que nous avons. Nous ne sommes qu’au début de notre relation, que nous construisons peu à peu !
Quel est votre rôle en tant que parrain et marraine ?
Christophe : C’est d’être le rail sur lequel mes filleules peuvent s’appuyer. Elles peuvent me parler de tout, je suis là pour leur donner un avis, un conseil et surtout du soutien, elles qui n’en ont pas toujours dans leur vie personnelle. Je suis là pour les accompagner quand elles ont des doutes ou se découragent. Je n’ai pas toujours de solutions à apporter, mais je suis là et elles savent qu’elles peuvent compter sur moi.
Anne-Laure : Nous leur apportons un soutien global. Nous sommes là pour échanger sur divers sujets, pour leur donner accès aux codes du monde du travail et leur apporter des conseils qu’ils ne reçoivent pas forcément dans leur entourage personnel.
Qu’apporte concrètement la Fondation aux jeunes parrainés ?
Christophe : La Fondation les accompagne pendant toute la durée de leur cursus vers le métier dans lequel chacun se projette. C’est à la fois une aide financière et un accompagnement humain. Il y a une bourse pour aider le jeune à s’installer au départ dans sa nouvelle vie d’étudiant, puis un budget renouvelé chaque année en fonction des résultats scolaires (qui doivent être à la hauteur) et de l’avis du parrain.
Mais les parrains et marraines y trouvent aussi beaucoup. Contribuer un tout petit peu à la réussite d’un(e) jeune à qui la vie n’a pas fait de cadeaux, c’est aussi pour nous, une grande satisfaction, et pour ma part, une grande fierté.
Quel message passer à nos collaborateurs pour les inciter à devenir parrain ou marraine ?
Anne-Laure : Chaque année en juillet, la Fondation recrute de nouveaux parrains et marraines. Répondez à l’appel à candidatures ! Ce parrainage apporte tout autant aux étudiants qu’aux parrains et marraines eux-mêmes. Il y a un engagement humain très fort. Pour preuve, même des retraités Bouygues continuent de parrainer des étudiants ! Alors, lancez-vous et partagez votre expérience avec ces jeunes qui ont besoin de nous pour avancer et sortir de leur environnement.
Pour conclure, je dirais : écoutez les témoignages de ces jeunes diplômés qui ont pu faire des études grâce à la Fondation.
Voici celui de Laura Reyes, qui nous a tous beaucoup touché :
« Je viens de Perpignan et suis issue de la promo 11. Récemment diplômée après 8 années d’études, je travaille maintenant en tant qu’ingénieur R&D dans l’image de synthèse et l’animation 3D chez Ubisoft, une entreprise qui crée des jeux vidéos.
J’ai une particularité qui a longtemps été ma honte avant de devenir ma fierté : je suis gitane. Je suis très fière de mes origines mais cela n’a pas toujours été facile. Chez les gitans, on vit entre nous, avec nos traditions et nos habitudes, et l’école n’en fait pas partie car c’est prendre le risque d’oublier notre culture. Mais moi, j’adore apprendre et je voulais aller très loin.
En 2011, j’ai rencontré un homme qui a changé ma vie et deviendra mon mari. Sa famille m’a ouvert sur l’univers de la gendarmerie dans lequel j’ai découvert le monde de l’image et de la 3D via les sciences. J’ai voulu me lancer dans des études, j’étais motivée mais je manquais de moyens et je n’avais personne pour me guider. J’ai alors découvert la Fondation Francis Bouygues. J’ai tenté ma chance et elle m’a souri ! La fondation a certes été une aide financière salvatrice, mais elle m’a surtout permis de comprendre que j’avais signé un engagement, celui de réussir, et que désormais, ma seule limite c’était moi.
Être lauréat c’est aussi une belle rencontre. Mon parrain, Sylvain Meyre, est devenu un ami, un membre de ma famille. Il m’a même fait l’honneur de venir à mon mariage.
Grâce à lui et à la Fondation, j’ai compris qu’il n’y a pas qu’un seul chemin pour réaliser ses rêves. Quand on est bien accompagné la route n’est que plus belle. Avec Sylvain, on s’est soutenus mutuellement et mon plus beau souvenir de cette aventure, c’est lui ! »
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